En février 2013, l'imam Ali Sbeiti recevait la Médaille du Jubilé de diamant de la reine Elizabeth II des mains de Denis Coderre, alors député libéral à Ottawa, et aujourd'hui maire de Montréal (source)
(National Post) Les autorités fédérales ont révoqué le passeport d’un imam de Montréal formé en Iran, qui a déjà été décrit par l’Équipe intégrée de sécurité nationale de la GRC comme «un sujet d’intérêt dans une enquête en cours».
Ali Sbeiti, né en Irak et citoyen canadien depuis 1991, a été avisé, dans une lettre du 19 novembre, que son passeport avait été «invalidé» et que Passeport Canada était en train de revoir son «admissibilité aux services de passeport.»
La lettre de quatre pages de Citoyenneté et Immigration Canada informait M. Sbeiti qu'il ne pouvait plus utiliser son passeport et qu'il devait le retourner immédiatement. La lettre citait des règlements fédéraux sans fournir d’explication sur les motifs de la décision.
Les documents internes du gouvernement montrent toutefois que la GRC s’intéresse à M. Sbeiti depuis 2009. Il a également été signalé par le bureau de la sécurité de Passeport Canada après avoir modifié son passeport en essayant de retirer un autocollant de l'une des pages du passeport en 2007.
M. Sbeiti n'a pas pu être joint pour un commentaire. Son avocat, Mitchell Goldberg, a dit qu'il ne pouvait commenter sur les détails de l'affaire, mais que toute personne prônant la haine ou la violence, ou soutenant le terrorisme, devrait être inculpée au criminel. «Aucun de nous ne voudrait que son passeport soit révoqué sans même avoir le droit de connaître les allégations justifiant la révocation, ni la possibilité de donner sa version des faits», a-t-il dit, ajoutant que «le droit d’avoir des vues impopulaires» est un droit fondamental.
Kevin Menard, porte-parole de Chris Alexander, ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, a déclaré qu'il ne pouvait pas commenter les cas particuliers, mais que le gouvernement «n’hésitera pas à agir pour protéger les Canadiens contre la menace posée par les terroristes djihadistes.»
Dans sa requête, Me Goldberg affirme que la décision porte atteinte aux droits de M. Sbeiti à la mobilité, et se fonde sur «des faits erronés découlant d’une enquête effectuée de manière abusive et arbitraire.» Passeport Canada a également omis d'observer les normes d'équité procédurale, affirme-t-il.
Ce cas est le plus récent en vertu des règlements fédéraux qui permettent au gouvernement de révoquer ou de refuser d’émettre des passeports pour diverses raisons, y compris lorsque cela est jugé nécessaire «pour des motifs touchant la sécurité nationale du Canada ou d'un autre pays.»
L’imam chiite Ali Sbeiti, 46 ans, est né à Najaf en Irak, et a étudié la religion au Liban et en Iran, selon le site du Centre communautaire musulman de Montréal (CCMM), qui l’identifie comme son imam, bien qu’une personne du Centre ayant répondu à un appel téléphonique ait dit que M. Sbeiti n’y travaillait plus.
«Il a immigré à Montréal, au Canada, en 1988, puis est retourné à Qom, en Iran, pour poursuivre ses études religieuses. Il est revenu au Canada quelques années plus tard pour servir la communauté», indique le site. Il a fondé «des associations et centres communautaires à travers le Canada», y compris à Montréal, Ottawa, Toronto, Windsor, Edmonton et Vancouver, indique sa biographe sur le site du CCMM, qui ajoute qu’il a été «un membre actif de plusieurs comités et organisations impliqués dans la communauté et dans des activités religieuses à travers l’Amérique du Nord».
Selon le registre des entreprises du Québec, M. Sbeiti est président de l'Association El-Hidaya, un groupe à but non lucratif basé à Montréal et fondé en 1997. L’adresse de cette Association est la même que celle du CCMM, d'après les registres provinciaux.
Un groupe d'activistes du Québec ayant formé une soi-disant «Commission populaire sur les mesures de sécurité en immigration», note sans son rapport datant de 2006 que M. Sbeiti a relaté des «expériences personnelles et communautaires de harcèlement» par le Service canadien du renseignement de sécurité.
«Il a été interrogé des dizaines de fois par le SCRS (en commençant bien avant le 11 Septembre 2001), souvent pendant des heures», et «des gens qui arrivent au pays se font régulièrement poser des questions à son sujet et demander s’ils projettent d’assister à ses prières ; ils sont amenés à penser qu’il s’agit d’un individu dangereux», indique le rapport de la Commission.
M. Sbeiti «a commencé à avoir des problèmes dans les aéroports» et à se plaindre des délais pour obtenir ses cartes d'embarquement, et de devoir «attendre à l’écart pendant qu’on procédait à l’embarquement des autres passagers», dit le rapport. «Il a finalement découvert qu’il avait été placé sur la No-Fly List des États-Unis et que cela l’affectait même quand il voyageait à l’intérieur du Canada».
Quand il a essayé d'entrer aux États-Unis, il a été «arrêté, menotté et placé dans une cellule pendant six ou sept heures» avant d'être renvoyé au Canada, dit le rapport. «Il a ensuite été informé par sa banque que les autorités canadiennes voulaient enquêter sur ses finances».
Sa «Fiche d’historique de sécurité» à Passeport Canada montre qu'en 2007 son passeport a été endommagé quand il a essayé d'enlever «un autocollant». Il a dit que c’était arrivé en Arabie Saoudite et a nié qu'il avait tenté de retirer un visa de son passeport, qui a ensuite été saisi à l'aéroport Trudeau de Montréal au motif qu'il avait été modifié.
Deux ans plus tard, soit le 31 août 2009, l'Équipe intégrée de la sécurité nationale de la GRC à Montréal a demandé au bureau des passeports de mettre une «alerte» sur M. Sbeiti car ils le considéraient comme «une personne d’intérêt». Le passeport qu'il utilisait à l'époque avait plusieurs timbres d’entrée et de sortie du Liban, ainsi qu'un visa iranien, et indique qu'il s’était rendu au Koweït, en Arabie saoudite, en Australie, aux Emirats arabes unis et en Turquie.
Lorsque M. Sbeiti a demandé un nouveau passeport en 2012, l’Équipe intégrée de sécurité nationale (EISN) a de nouveau signalé son intérêt pour M. Sbeiti à Passeport Canada. «Tel que discuté précédemment, nous aimerions obtenir une copie de la demande de passeport du sujet et toute autre information que vous avez concernant sa demande. Il est un sujet d'intérêt dans une enquête en cours», a écrit Samuel Mikhail de l'EISN à Montréal dans un courriel du 5 septembre 2012.
Malgré la requête de la GRC, Passeport Canada n’a reçu «aucune réponse des forces de l’ordre», et a émis un nouveau passeport à M. Sbeiti deux semaines plus tard, lui permettant de voyager au Liban via Paris. Un courriel interne a dit qu'il ne devait pas être informé qu’il était un sujet d’intérêt pour la police.
Sept pages du dossier de M. Sbeiti à Passeport Canada ont été caviardées avant d'être produites au dossier de la cour. Le gouvernement a déclaré son intention de contester la divulgation de l'information en vertu de la Loi sur la preuve au Canada.
Source : Montreal imam has passport revoked; was once named as ‘subject of interest’ in probe, par Stewart Bell, National Post, 11 février 2015. Traduction par Poste de veille
Lire aussi :
L'imam montréalais de l'Association Bridges perd son passeport canadien
Il est grand temps de mettre en application les mesures anti-intégristes!
Rédigé par : Ren | 12/02/2015 à 12:30
Renvoyez-le d'où il vient.
Rédigé par : Runner7500 | 13/02/2015 à 10:15
Posez-vous la question :
Pourquoi la communauté musulmane au Québec a le besoin de construire de plus en plus de mosquées et des centres « culturels » ? Je me permets d’offrir une réponse. C’est pour les remplir avec les plus vulnérables et amener l’islam au Québec et pour changer notre constitution à la charia. Nous entendons même dire « félicitations, le Québec est désormais dominé par les musulmans et qu’Allah bénisse le Québec islamisé » ! Ce n’est pas de l’exagération !
Certains adeptes de l’islamisme ont même décrit les Québécois comme étant stupides et naïf de s’accorder le statut d’une société ouverte : exemple : nous voyons comment des « étudiants » musulmans deviennent extrêmement actifs sur les campus universitaires tout en portant leurs vêtements islamiques avec fierté. Nous ne pouvons pas négliger de remarquer la rupture qui se manifeste entre les musulmans et le reste du Québec avec une attitude de « nous contre eux ».
Ceci n’est qu’un exemple d’une tentative de pousser l'enveloppe chaque jour par une nouvelle demande ou d'une plainte par les musulmans radicaux au Québec. Certains d’entre eux préconisent même de profiter des failles dans notre système d’ouverture et, de ce fait, de poursuivre le pouvoir islamique.
Les Québécois ont commencé à s’apercevoir de la radicalisation qui se passe dans ces mosquées et ces centres qui se disent « culturels ». L’allégation est que c’est l’Arabie saoudite (les « chums » de Couillard) qui en est la principale source de financement et de l'envoi de prédicateurs issus des milieux musulmans les plus radicaux.
Nous sommes très conscients du fait qu’il ya un grand nombre de ces prédicateurs radicaux (Salam Elmenyawi, Ali Sbeiti, Adil Charkaoui, pour citer que trois exemples), et de personnages louches qui se sont installés sur le territoire du Québec et ce phénomène continue de nous polluer avec le consentement aveugle de nos politiciens « pour des votes » pour citer Poste de veille.
Il ne faut pas se demander pourquoi ils sont ici, et pourquoi ils ont choisis le Québec et pourquoi ils ont choisis de vivre dans un pays qu’ils considèrent que nos valeurs démocratiques et nos coutumes comme « impurs » et « dépravés ».
C’est devenu assez clair pourquoi le Québec a été inondé de ces « clercs » et de ces personnages radicaux:- c’est pour établir et soumettre le Québec a un programme de l’islam politique et non à un programme « religieux ».
Ces prédicateurs radicaux de l’islamisme ne devraient jamais être autorisés sur le territoire du Québec et du Canada. Mais croyez-le ou non, ils ont découvert que seulement au Québec et au Canada peuvent-ils manipuler nos systèmes à leur avantage d'exiger ceci et cela et si quelqu'un leur fait des reproches, ils ont appris les bons vieux clichés qui sont à la mode et utilisés par certaines organisations musulmanes et de leurs « idiots utiles » : « raciste », « bigot », « xénophobe », « islamophobe ».
Ces expressions représentent des réalités qui sont un mode de vie où le racisme, le sectarisme et l'antisémitisme sont la norme. Au Québec et au Canada ces individus sont enfin libres de répandre leur haine, de rage et de la subversion et de provoquer une rupture entre les musulmans et ceux qui ne partagent pas la doctrine islamique.
Rédigé par : Pierre Alexes | 13/02/2015 à 20:05